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Bienvenue sur ce blog qui sera un fourre-tout de mes projets d'écriture et de dessin.

Pour les textes, on y trouve un peu de tout: des contes loufoques ou plus sérieux, des pensées/réflexions du jours, ou juste des petits écrits qui ont été gardés un bon moment dans mes Paperblanks.
Quant aux dessins et aux photos, c'est la même chose, des mélanges de tout, le plus souvent selon mes humeurs, mes coups de cœur, ou mes envies du moment.

Je suis bien évidemment ouverte à toute critique, mais sachez que ce qui est posté sur ce blog est surtout fait pour me divertir. Inutile alors de me dire que c'est de la grosse m**** sans argumenter (même si vous avez le droit de le penser).
Quoi qu'il en soit je prends du plaisir à dessiner et à écrire (même les textes les plus stupides qui soient) et c'est ma seule raison de le faire.

Pour toute question, remarque ou suggestion (de sujet d'article, de défis ou d'amélioration pour le blog) vous pouvez me contacter par mail jessyxm01@gmail.com et sur la page Facebook du blog

Bonne visite.
:)

LES FACETTES DE LA MORT (écriture en cours).


    PARTIE 1: LA MORTALITE.


La probabilité de mourir est plus que forte. Mais sommes-nous sûrs de mourir un jour? En effet, la seule raison qui nous pousse à croire que nous allons tous vers une mort certaine est que tout le monde avant nous est mort avant de passer un certain âge. Cette certitude vient donc de l'expérience humaine. Cette croyance étant si profondément encrée en nous, il faudrait alors une première fois (vérifiée et officialisée) pour mettre en doute cette certitude. En France, l’espérance de vie est de 80 ans. Nous savons pourtant que nous pouvons vivre bien plus longtemps que cela puisqu'en 2016 la France comptait plus de 21.000 centenaires. En revanche, il est difficile de croire que nous pourrions vivre plus d'une centaine d'années. Pourtant, en 1900, il n'y avait que 100 centenaires en France pour une espérance de vie de 45 ans.
Il faut retenir que l’espérance de vie est sans cesse repoussée. Ainsi nous sommes capables de vivre de plus en plus longtemps. L'homme ayant été reconnu comme le plus âgé de l'histoire est Li Ching Yuen, un chinois qui a vécu jusqu'à 256 ans. Ainsi, nous pouvons imaginer qu'un jour bien lointain, à force de repousser l'âge de la mortalité, nous pourrons devenir immortels.
Etre immortel est le rêve de beaucoup d'hommes. Cela peut venir entre autres de la peur que l'homme a de de la mort. Pourquoi avons-nous peur de la mort? Les raisons peuvent être diverses: la peur de perdre ses proches, la peur de souffrir, la peur de ne pas avoir accompli tout ce que l'on désirait faire sur Terre, la peur de renoncer à ce qui nous est cher. Mais bien souvent la peur de la mort vient de la peur de l'inconnu. Ne sachant pas avec certitude ce qui se passe après, nous préférons rester dans notre petit “confort” et ne pas mourir. C'est ainsi qu'apparait la recherche de la jeunesse éternelle.

La Fontaine de Jouvence ou le Graal sont des promesses de jeunesse éternelle.
La Fontaine de Jouvence, Fontaine de Vie ou Fontaine d'Immortalité, est un symbole d'immortalité ou de perpétuel rajeunissement. Cette fontaine mythique et évoque les notions de purification et de régénération. Elle est présente dans les mythologies romaine, germanique, celtique ou irlandaise, dans la culture espagnole ou du Moyen-Orient, ou encore dans la Bible. L'utilisation et les vertus de l'eau de cette fontaine diffèrent selon la culture: tantôt on la boit, tantôt on se baigne dedans. L'eau soigne les blessures, rajeunit celui qui l'utilise, ou rend immortel. Dans tous les cas, l'eau de cette fontaine permet de repousser la mort.
Le Graal est un objet mythique de la légende arthurienne, objet de la quête des chevaliers de la Table ronde.
À partir du XIII ème siècle, il est assimilé au Saint Calice, la coupe utilisée par Jésus-Christ et ses douze disciples au cours de la Cène, et qui a recueilli le sang du Christ. Il prend le nom de Saint Graal. Selon la légende, quiconque boit dans cette coupe devient immortel. Là encore, les interprétations divergent sur les pouvoirs de cette coupe: immortalité, régénération, ou rajeunissement. Ces deux symboles sont très présents dans l'art et dans la culture populaire. Au fil des siècles, la croyance est devenue un mythe puis une légende. Plutôt de que perdre la vie dans des croisades visant à rechercher des objets introuvables, l'homme s'est tourné vers des moyens plus accessibles pour prolonger sa vie. Pour cela, il a changé son mode de vie: son alimentation, son comportement, ses lois, son hygiène, … La prolongation de la vie humaine a fait un grand pas en avant grâce aux progrès de la médecine et notamment la chirurgie (nous en reparlerons en deuxième partie). Mais pour garder sa jeunesse, l'homme s'est tourné vers la chirurgie esthétique. La première apparition de la chirurgie esthétique date d’il y a 3000 ans. Les égyptiens et les Indiens pratiquaient déjà des opérations de modification ou de reconstruction des lèvres, des oreilles et ou du nez en prenant la peau dans les endroits comme le front ou les joues. Au XIXe siècle, la science met fin aux conditions rudimentaires et douloureuses des opérations mais l'Eglise s'oppose toujours à la manipulation du corps humain. Finalement au XXe siècle après seconde guerre mondiale la chirurgie esthétique va enfin s'avérer utile et trouver une place respectable dans la médecine suite aux interventions sur les "gueules cassées" dont le visage et le corps avaient subi de multiples mutilations. Il s'agissait là de chirurgie plastique. Cette chirurgie était nécessaire d'un point de vu médical servant à diminuer les blessures et à leur redonner un aspect correct mais aussi d'un point de vu moral afin de redonner de l’optimisme aux victimes de guerres. La chirurgie esthétique fait un boom par la suite. Les liftings, implants, peelings, remodelages, ou liposuccion deviennent courants pour paraitre plus jeune. Mais la solution n'est pas là: il ne s'agit que d'un remodelage du corps. Il permet de sembler plus jeune mais en aucun cas ne permet de prolonger la vie du patient.

D'autres branches de la médecines (contrairement à la chirurgie plastique) permettent de prolonger la vie. Notamment les autres chirurgies: générale, neuro, cardiaque...
Grâce aux connaissances du corps humain accumulées au fil des siècles et aux nouvelles technologies, la médecine a permis de repousser l'espérance de vie de plusieurs dizaines d'années en moins de cent ans. La connaissance permet des interventions chirurgicales alors inexistantes au XIX éme siècle, et la technologie permet des soins tels que la chimiothérapie, l'assistance respiratoire, le contrôle de la santé du patient lors des interventions, … La prévention prend également une grande place dans cette lutte contre la mort. L'hygiène protège des infections post-opératoires, et les scanners, radios, ou échographies permettent un contrôle sur d'éventuelles maladies indétectées.
Mais jusqu'où la technologie ira-t-elle pour contrer la mort? Pour le moment, les technologies nous permettent aussi de garder une mémoire sur Terre même après notre mort par la photographie par exemple. Mais avec le stockage de données informatiques, pourrons-nous un jour également stocker nos propres données cérébrales et, par extention, continuer à vivre à travers une machine? Pour cela, je pense qu'il faudrait alors partir du la séquabilité du corps et de l'esprit. Or, cette séparation est purement religieuse. Si l'on n'est pas croyant, nous partons du principe qu'il n'y a rien après la mort, et donc que le corps et l'esprit ne font qu'un. Mais si l'on peut séparer le corps de l'esprit pour vivre à travers une machine, on en vient à un aspect religieux de la séparation des deux parties. N'y a-t-il pas là un paradoxe religieux / scientifique?
Le lien corps / esprit est indéniable du vivant. La santé mentale et la santé physique sont étroitement liées. Le paradoxe est seulement post-mortem. Dans la religion catholique, la résurrection est très présente. Dans l'Évangile selon Jean (chapitre 11) Lazare, mort depuis quatre jours et mis dans un sépulcre, serait sorti vivant de la tombe sur l'ordre de Jésus. Jésus lui-même aurait ressuscité trois jours après sa mort sur la croix (Luc 24.1-12). Selon la Bible, tout les chrétiens auront la vie éternelle après leur mort: Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort” (Jean, 11:25). Dans la mythologie égyptienne, L'ensemble de la religion pharaonique repose sur le passage de la mort à la vie à travers les marais. Le concept de résurrection des morts dans les religions abrahamiques est une croyance en une résurrection de tous les morts à la Fin des Temps, qui va de pair avec l'idée d'un Jugement dernier. Dans la religion Juive par exemple, la première résurrection rapportée par l'Ancien Testament est celle réalisée par le prophète Elie sur le fils de la veuve de Sarepta: “Il arriva que le fils de la maîtresse de maison tomba malade, et sa maladie fut si violente qu'enfin il expira... Il [Elie] le monta dans la chambre haute où il habitait et le coucha sur son lit. Puis il invoqua Yahvé et dit : 'Yahvé, mon Dieu, veux-tu donc aussi du mal à la veuve qui m'héberge, pour que tu fasses mourir son fils ?' Il s'étendit trois fois sur l'enfant et il invoqua Yahvé : 'Yahvé, mon Dieu, je t'en prie, fais revenir en lui l'âme de cet enfant !' Yahvé exauça l'appel d'Elie, l'âme de l'enfant revint en lui et il reprit vie”. On y trouve également la vision d'Ezechiel: “ La main de Yahvé fut sur moi, et il m'emmena par l'esprit de Yahvé, et il me déposa au milieu de la vallée, une vallée pleine d'ossements... Il me dit : 'Fils d'homme, ces ossements vivront-ils ?... Prophétise sur ces ossements. Tu leur diras : ossements desséchés, écoutez la parole de Yahvé... Voici que je fais faire entrer en vous l'esprit, et vous vivrez'... Je prophétisai comme j'en avais reçu l'ordre... Les os se rapprochèrent l'un de l'autre. Je regardai : ils étaient recouverts de nerfs, la chair poussait et la peau s'étendait par-dessus, mais il n'y avait pas d'esprit en eux. Et il me dit : 'Prophétise à l'esprit...' Et ils reprirent vie et se mirent debout sur leurs pieds : grande, immense armée”.
Les exemples sont multiples. Mais ces extraits prouvent que dans la religion, le corps et l'esprit sont séquables. Bien le corps reste sur Terre, l'esprit peut aller et venir. Selon le spiritisme, la résurrection se produit dans un monde spirituel immédiatement après la mort du corps physique. L'esprit de chaque être humain dispose alors d'un corps spirituel (appelé périsprit). De plus la résurrection est aussi le nom donné à la réincarnation d'un esprit lorsqu'il quitte son plan spirituel pour s'incarner à nouveau dans le corps d'un fœtus, afin de connaître une nouvelle existence dans un monde matériel. En matière de réincarnation, une fois encore, les croyances divergent. Ici, la réincarnation se fait dans le corps d'un fœtus, alors qu'en Afrique Subsaharienne, la réincarnation peut se faire en tant que végétal ou animal. Dans la Bhagavad-Gîtâ, l'un des textes essentiels de l'hindouisme: “L'âme incarnée rejette les vieux corps et en revêt de nouveaux, comme un homme échange un vêtement usé contre un neuf”. Dans tous les cas, la réincarnation se fait dans un être vivant, non crée par l'homme, qui a eu une naissance.



PARTIE 2: FACE A FACE AVEC LA MORT.


En face-à-face avec la mort, chacun voudrait avoir le choix. Pour la plupart des hommes, il s'agirait de mourir sans souffrance, dans son sommeil, sans avoir conscience de mourir. D'autres voudraient mourir dans l'honneur: cela pourrait être le cas des soldats morts au combat ou de ceux qui choisissent de mourir en martyr (mourir en témoignage de sa foi).
Contrairement à ceux qui cherchent à repousser la mort à tout prix, certains mettent un terme à leur vie de leur propre choix. Le suicide peut être conscient ou inconscient. Consciemment il s'agit de l'acte de suicide en lui-même souvent commis par désespoir à cause d'un trouble mental (dépression, stress, …). Dans un tout autre cas, le suicide peut venir d'un kamikaze. A l'origine, le kamikaze était un pilote d'une équipe militaire de l'Empire du Japon qui faisait des missions-suicides pendant la guerre du Pacifique. Aujourd'hui, est considérée comme kamikaze, une personne qui sacrifie volontairement sa vie dans un attentat-suicide, en cherchant la mort d'autres personnes avec la sienne. Le suicide est souvent considéré comme un acte de lâcheté puisqu'on y sous-entend une envie de fuir une situation trop difficile. Mais en face-à-face avec la mort et l'inconnu, le suicide est-il vraiment un acte lâche? Au dernier instant ne faut-il pas un grand courage pour passer à l'acte et mettre fin soi-même à ses jours?
Le suicide inconscient passe par des conduites à risque. Sans même passer à sa propre mise à mort, mettre sa vie en danger en ayant conscience que l'on peut en mourir est aussi une forme de suicide. Il peut s'agir d'abus de substances (drogues, alcool, médicaments,...), de la pratique de sports extrêmes, ou de la conduite dangereuse sur la route par exemple.
Les formes de suicide les plus controversées sont évidemment l'euthanasie et l'aide au suicide. En France, l'euthanasie est considérée comme un homicide, et l'aide au suicide comme non-assistance à personne en danger. Cependant, le sujet fait débat puisqu'il est autorisé dans des pays comme les Pays-Bas, la Belgique, l'Oregon (États-Unis).


A venir:
- Le passage.
- La mort dans la religion.
- Ceux qui restent.
- Le deuil.

Y'A PLUS QU'A...

Quand plus rien ne va
Dans les moments trop violents
Où tu portes le monde à bout de bras
Pour que tout redevienne comme avant
Il n'y a plus qu'à

Laisser faire le temps.