LE JEU DU "JE" DE "JESSY".

Prenez les deux premières lettres d'un prénom (du votre ou peu importe) et écrivez un petit texte sur ce qui vous inspire. 
Par exemple : 
- François, donne FR et me fait penser à la France.
- Lucien, donne LU et me fait penser aux gâteaux.
A vous de vous laisser aller !

Jessy. "Je". Deux lettres qui sont une partie, mais aussi un tout. Une personne avec son identité, ses idées, sa conscience. Une âme, un corps. Si simple et pourtant si complexe. Ni plus ni moins qu'une personne.
Le "je" est pourtant un mot devenu bien étranger. Mais pour être comprise il faut bien l'utiliser.
C'est un mot trop égocentrique pour moi, qui est pourtant naturel lorsque je l'entends prononcé par les autres puisque chacun à son importance dans le monde et compte. Chacun a son droit d'être, d'exister, de penser à lui, à son bien. Mais lorsque l'on estime être une erreur de la nature, ne pas avoir le droit d'exister ou de penser à soi, mais plutôt aux autres, comment ne pas avoir honte de l'utiliser?
Je crois que je ne devrais pas exister du tout. Alors je me fais petite pour qu'on m'oublie. A partir de cela, je ne devrais pas avoir de droits. Je ne mérite rien de ce que j'ai. Si je pensais autrement, j'aurais l'impression de me donner de l'importance alors que j'en ai pas. Le monde se porterait peut-être mieux si je n'existais pas. Chacun de mes actes a des conséquences qui ne sont dues qu'à une erreur.
La seule solution que j'ai trouvée pour essayer de réparer cela est de faire le bien autour de moi. De satisfaire et aider les autres du mieux que je peux. Faire le bien peut aussi compenser le tort que peut causer ma présence. Du moins je l’espère...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire